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    C'est à partir d’une question posée dans une "milonga" parisienne par un danseur à une danseuse que des personnages perdus entre la mémoire et l’oubli deviennent les acteurs d’une chronique de jours passés où le tango est un miroir. Non pas le tango dont le polymorphisme est décrit de mille et une manières pour signer la phrase célébrée par tout un chacun ; « le tango est une culture » mais le phénomène social enraciné dans l’identité d’un peuple.

    « Vida Mia » s’inscrit loin de la scène du tango postale et du tango « for export » Elle se trouve dans un cadre populaire, dans la vie quotidienne de ceux qui ont vécu et nourri un tango devenu universel. Il ya du burlesque, on revisite la saynète Argentine dans ce qu’elle exprime d’humour décalé. Et avec des procèdes du genre et des éléments du langage illustrés par l’accent des comédiens (d’origine argentine) il y a du pittoresque dans l’air…

Les personnages sont à la radio, fêtent le carnaval, commentent les dernières nouvelles ou craignent un coup d’état tandis que le tango s’infiltre dans leurs vies comme l’eau de pluie dans les fissures d’un toit abimé.

On y retrouve le métissage, les histoires d’amour, les séparations, les drames... dans un voyage vers les années 60 -70 ou une femme épie le temps de son enfance et de son adolescence à la recherche d’une réponse à la question posée.La musique et la danse sont omniprésents.

La guitare du Maestro Rudi FLORES et la maîtrise du danseur Jorge CRUDO accompagnent les comédiens, eux-même danseurs et interprètes dans les jours choisis, ordinaires et magiques de plusieurs vies

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